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Sissy à bord (Episode 1)

par Histoires de Sissy

Larguer les amarres pour un nouveau départ.

C’était une nuit sans lune. Je me glissais entre les différents containers, sans faire un bruit. J’y étais presque ! Au loin, on entendait le clapotis de l’eau contre les docks, de tant en tant des éclats de voix, de marins qui s’interpellaient. Je cherchais le bon cargo. Enfin, sur une coque grise, partiellement rouillée, je pus lire les cinq lettres blanches : BAHIA. C’était le bon bateau, je touchais au but !

Vous vous demandez peut-être ce que je faisais, en pleine nuit, sur les docks du port ?

J’étais sur le point de partir ! De quitter la ville, le pays. Il faut vous dire que ma jeunesse n’a pas été facile. Je n’ai pas connu ma mère, et mon père est alcoolique et violent… c’est moi qui faisait tout le ménage à la maison. Nous n’avions pas beaucoup d’argent, le minimum pour vivre. Cette situation n’a pas aidé pour les études ! J’ai donc arrêté l’école à 16 ans et ai tenté de trouver un job, en vain. Ma pauvreté se devine à ma peau pâle, quasi sans poils, à mes vêtements rapiécés… le peu de bonheur que je trouvais dans ma vie était dans les livres, que me laissait la vieille de l’appartement du dessous. Par compassion sans doute. Faut dire que dans les logements où nous vivions, tout devait s’entendre. Les crises d’hystéries de mon père, les coups… Les livres que je préférais étaient ceux sur les pirates, les flibustiers et autres corsaires ! D’ailleurs, c’est pour ça que j’ai laissé pousser mes cheveux assez longs, pour pouvoir nouer un ruban noir, comme les capitaines de ces romans… et aussi parce qu’avec ses mains qui tremblent de plus en plus, je ne laisse plus mon père me les couper, et que je suis incapable de le faire moi-même…

Un autre livre m’a fortement impressionné : l’histoire de deux types pauvres, qui ayant émigré au Brésil, deviennent chercheurs d’or, et dégottent un filon qui les rend riches ! C’est ça que je veux faire. Je n’ai pas d’avenir ici, et puis ma vie est comme la ville : tellement grise ! Dès que j’atteignis l’âge de la majorité, hier en fait, j’ai mis mes maigres effets personnels et je suis parti de chez moi. Ces effets personnels tiennent dans un baluchon, en fait… quelques caleçons, des mouchoirs, des biscuits que j’ai chapardés au marché, deux bouteilles d’eau. Et les seuls souvenirs de ma mère : un pendentif avec un cœur, imitation or (ce n’est pas vraiment de l’or, sinon mon père l’aurait revendu), et un ruban noir ras-du-cou avec une verroterie bleue…
J’ai passé la journée à fureter sur le port, à écouter les conversations des gars qui chargent et déchargent les marchandises, jusqu’à ce que j’entende parler de ce cargo, qui transporte des containers de je-ne-sais plus quoi vers le Brésil. Vers mon rêve.
Je n’ai évidemment pas d’argent pour me payer le transport, c’est pour ça que je suis ici en pleine nuit. Pour m’introduire clandestinement dans le navire. Et advienne que pourra !

Je me glissais furtivement vers les derniers containers. Devant moi une rampe menait vers le navire. La plupart des marins sont encore à terre, je les ai vus descendre. Il n’y a que quelques hommes à bord. Dont un sur le pont, près de la rampe. Tant qu’il resterait là, je ne pouvais monter sur le bateau. Je cherchais un autre moyen de grimper à bord quand la tête d’un autre marin apparut sur un pont supérieur.

« Hé Mike, j’ai oublié mes cigarettes. Tu ne peux pas vite aller me les chercher avant que le Capitaine revienne ? »

Le marin près de la rampe se retourna et regarda vers celui qui venait de l’apostropher.

« Pffff Will, t’es vraiment chiant ! Faut toujours que t’oublies quelque chose. Bon, je vais te les chercher, mais tu m’en dois une, hein, encore une fois ! »

Il quitta les abords de la rampe et entra dans le bateau, ma chance ! En trois bonds je fus sur la rampe, qui malgré mon maigre pas cogna contre les docks, et en deux autres bonds je fus sur le pont du bateau. Il est immense ! Sur ce pont ont été déposés des centaines de containers, des verts, des rouges, des bleus… Mais le marin revint, j’eus juste le temps de me cacher entre deux containers.

Il regarde à gauche, à droite. Le bruit d’une porte se fait entendre plus haut.

« – Tu les as Mike ?
– Ouais, ouais… bizarre, il m’a semblé entendre un bruit. Bon, je te les montes. »

Le marin s’éloigna. Je comptais mentalement jusqu’à dix, puis sans un bruit, m’approchais de la structure métallique, dans laquelle se dessinait une porte. J’entrais, tous mes sens aux aguets, guettant le moindre bruit. Je choisis les escaliers qui descendaient vers un pont inférieur. Le sol, les murs, tout était en métal, avec une peinture grise et crème, qui s’écaillait par endroit, la rouille présente partout. A un moment j’entendis des voix et me jetais dans la première ouverture, refermant doucement la porte derrière moi. Avant que la faible lueur du couloir ne disparaisse, j’eus le temps de voir que j’étais dans une sorte de remise, où il y avait des caisses, la réserve de vivres de bords, d’après les différentes inscriptions sur les cartons. Des armoires, et au fond, des filets, des hamacs, des impers. Je fermais tout à fait la porte, le noir fut total, et tâtonnant, j’allais me cacher dans le fonds de la pièce.

Les minutes, sans doute les heures passèrent. Des bruits étouffés me parvenaient de temps en temps, les marins sans doute tous à bord. Dans un demi-sommeil, j’entendis le bruit de sirène, tandis qu’un bruit monotone se fit entendre dessous moi, les moteurs se mettaient en route ! Je partais pour mon rêve, pour ma nouvelle vie !
Ce qu’il me semblait une éternité était passée (j’appris plus tard que ce n’était que deux jours) depuis que nous avions quitté le port. J’avais jeté au sol quelques hamacs, m’en faisant matelas et couverture. J’avais retiré mon pantalon et mon pull pour dormir à l’aise, il faisait chaud, je devais être juste au-dessus de la salle des machines. Le ronron hypnotisant du moteur, ajouté à la houle, me firent dormir quasi tout le temps… Mais j’avais vidé mes biscuits et mon eau. N’ayant aucune idée de la durée de la traversée, je savais qu’il fallait que je me ravitaille. Je décidai de tenter une sortie, pour voir si je pouvais remplir ma bouteille quelque part. Toujours dans le noir, je tâtonnais avec difficulté à cause du roulis jusqu’à la porte. Je voulus l’ouvrir, mais… elle était fermée ! De l’extérieur ! Mince ! Il me semblait être dans la réserve de vivre, peut-être qu’en tâtonnant je trouverais quelque chose que je pourrais directement consommer ? Autre chose que des boîtes de conserve, je ne saurais pas les ouvrir ! Je tâtonnais doucement vers les étagères, lorsque…

CLICK-CLACK !

La porte s’ouvrit ! J’eus juste le temps de me jeter dans les hamacs pour me cacher. Il faisait sombre, mais je devinais qu’ils avaient allumé la lumière dans la pièce, moi je n’avais même pas pensé à chercher après un interrupteur !

« Bon, je fais le guet, mais grouille-toi, Mike ! »
« Ecoute Will, tu m’en devais une ! Tu as la clé de la réserve, et j’adore le rhum… il doit en avoir quelques bouteilles par là… »
« Hé, t’en pique pas plus d’une, sinon le capitaine va s’en apercevoir, et après c’est moi qui… Mike ! Attend ! Y’a quelque chose qui a bougé là-bas ! »
« Tu crois que c’est un rat ? »
« Un rat, j’pense pas… un rat qui foutrait la réserve de hamacs par terre ? Là, y’a quelqu’un caché dessous ! »

Je commençais à avoir les membres qui grelottaient de peur, caché sous mes hamacs, tétanisé, n’osant pas bouger… soudain, deux mains m’agrippèrent, je criais de peur, tentais de me débattre, mais je fus tiré sans ménagement. Le deuxième marin rejoint le premier, et m’envoya une claque derrière la tête.

« Ta gueule ! Un clandestin ? Faut qu’on prévienne le Capitaine ! »

Et je fus traîné sans ménagement dans le bateau, en chaussette et caleçon. Chaque marin que nous rencontrions nous suivirent, curieux de savoir ce qui se passait. Ils me traînèrent dans le couloir, puis dans un escalier, et je me retrouvais sur le pont. Le ciel était gris, la houle forte, et surtout le vent marin était fort… le froid fouetta mon corps, qui se couvrit de « chair de poule »… soudains, ils s’arrêtèrent.

« Capitaine ! Regardez ce que nous avons trouvé dans la réserve ! »

Pour la première fois, j’osais regarder les hommes qui m’avaient traîné jusqu’ici. Deux rudes gaillards. L’un était assez grand, pas très gros, mais je sentis à sa poigne qu’il était musclé. Des cheveux châtains, assez long encadrait un visage allongé et sec. L’autre était plus petit, un peu plus gros, des cheveux roux en batailles, mal entretenus, avec des rouflaquettes, rousses, impressionnantes. Tous deux étaient habillés de jeans, grosses chaussures de dockers, un avait une grosse veste Parka, l’autre un manteau rapiécé, bleu marine.

Je regardais le capitaine. Il devait avoir une quarantaine d’année, un regard gris pénétrant… il avait une autorité certaine, tout de suite on sentait que c’était un homme à qui on ne mentait pas. Il vous perçait à jour rien qu’avec ses yeux. Ses cheveux noirs, dont une frange tombait bas sur son front, était bien arrangé sous la casquette blanche de capitaine. Il portait également un jeans, des chaussures de dockers, un manteau en tissu bleu marine, avec des petits boutons dorés. Sans être « Monsieur muscle », il avait une carrure, des épaules larges. Son regard ne me quittait pas, et cela dura plusieurs minutes, je me sentais très très mal à l’aise, et le vent de l’atlantique commença à me faire claquer des dents.

Maintenant une bonne quinzaine de marins nous entouraient, quasi tout l’équipage.

« Ecoute petit, tu vas me dire ce que tu fais là. Et tu as intérêt à ne pas me mentir ! »

Il avait la voix d’un homme habitué à commander. Je lui racontais tout, ma jeunesse, mon père, les coups, mon rêve, et comment j’étais arrivé sur le cargo. Tout en parlant, j’entendais les commentaires des marins, de la compassion pour ma jeunesse, un peu de moquerie pour ma naïveté. Certains disaient à d’autre que je rêvais « Qu’est-ce qu’il s’imagine, qu’il va arriver au Brésil et qu’on va lui donner une concession ? Sur un plateau d’argent ? » « Ce qui l’attend, au Brésil, c’est la prison ! Et les prisons là-bas, ce n’est pas agréable ! » « En plus, y’a plus eu de filon d’or depuis au moins cinquante ans, et ceux qui existent sont aux mains des compagnies minières internationales ! » Au fur et à mesure de leur commentaire, je me rendais compte à quel point j’étais naïf, à quel point mon rêve était fragile, voir irréalisable… à quel point je ne connaissais rien du monde extérieur…

« T’as pas de chance petit ! »

La voix du Capitaine montait au-dessus de celles de ses hommes, qui se turent instantanément au moment où lui parlait.

« Tu aurais essayé sur un paquebot, un bateau de croisière, ils t’auraient enfermés à fonds de cale, et t’auraient remis aux policiers du premier port où le bateau aurait relâché. Pas moi. Je veux rien à voir à faire avec la flicaille. Ni la paperasse, tout ça. Donc les clandestins, je les jette par-dessus bord. Point final ».

Je déglutis. Mes yeux se posèrent sur les vagues, impressionnantes, grises, et avec le vent mugissant, aucune chance de survie si j’étais jeté à la mer ! Je déglutis à nouveau, les larmes aux yeux. « Pi… pitié… » fis-je d’une toute petite voix, entre deux claquements de dents.

« Capitaine, on pourrait en discuter ? Certains hommes ont… enfin, je voudrais en parler avec vous »

Un marin, très costaud, complètement chauve avec un anneau dans une oreille interpella le Capitaine. Celui-ci souffla, puis acquiesça.

« Mike, Will, enfermez-le dans la petite cabine, celle en face de la mienne, oui. Julio, réunit l’équipage, on va discuter de ce qu’on fait de lui. »

Ils m’emmenèrent vers le pont supérieur, les autres marins à notre suite. Les marins entrèrent dans une pièce spacieuse, avec des tables, des chaises, sans doute la cantine de bord, tandis que je fus poussé plus loin, vers un long couloir parsemé de portes. Des cabines. Ils arrivèrent devant une des portes, la dernière, l’ouvrirent, et me poussèrent sans ménagement à l’intérieur. Puis refermèrent la porte, j’entendis un système de fermeture, j’étais bel et bien mis sous clé, prisonnier.

Un hublot donnait une lumière triste, grise, au vu du temps nuageux. Sous le hublot, un lit, dont la longueur faisait exactement la largeur de la pièce, il touchait les murs métalliques à la tête et au pied. Le cadre de bois allait jusqu’au sol, le dessous de lit étant des armoires, dans lesquels étaient rangées oreiller et couvertures. A ma gauche, une petite penderie, et une malle en métal, sur ma droite, un petit bureau et une simple chaise en bois. Tout semblait défraichi, vieillot. Je soupirais. Mécaniquement, je tirais couverture, drap, oreiller et fis le lit. Au moins c’était plus confortable que la réserve. Mais pour combien de temps ? Allaient-ils me passer par-dessus-bord ?

Une fois le lit fait, je m’allongeais dessus. Mon regard allait et venait, scrutant la petite cabine dans laquelle j’étais enfermé. Soudain, il s’arrêta sur le petit bureau. Je n’avais pas vu qu’il y avait un tiroir, un tiroir pas tout à fait fermé. Je me levais et allais au tiroir. Il s’ouvrit sans difficulté. Il y avait des magazines à l’intérieur. Je les pris et retournais sur le lit. Je me sentais nerveux de cette attente, tandis qu’ils décidaient de mon sort, alors un peu de lecture me changerait peut-être les idées ?

Je pris le premier magazine. Je compris vite qu’il n’y aurait pas beaucoup de lecture ! Beaucoup d’images, et quelles images ! C’était un magazine porno ! Je le rejetais sur le côté, et me recouchais. L’attente dura, encore, et encore. Je repris le magazine, finalement, et commençais à le feuilleter. C’était un peu comme un roman-photo, une suite de photos et très peu de texte.
Sur la première photo on voyait une jeune fille, 18-19 ans, long cheveux blonds, yeux bleus, avec une mini-jupe bleue marine, tellement courte qu’elle laissait deviner une petite culotte rose. Elle portait un débardeur blanc, sous lequel on devinait une poitrine très plate, des petites socquettes blanches et des tennis. Elle marche dans un parc, bordé d’arbres. Puis il y a deux types, près des arbres, qui l’appellent. Des types musclés, style marine américain, blonds, cheveux courts et à la brosse, t-shirts serrant qui moulent leur poitrail musclé. L’un porte un short bariolé, l’autre un jeans, tous deux avec des baskets aux pieds. La fille semble parler avec le gars en short, tandis que l’autre passe derrière elle et mate son cul. Sur la photo suivante, sa main est sous la jupe, sur une des fesses de la fille. Puis on voit la main qui tâte bien la fesse. La fille semble prendre un air offensé, mais sur la photo suivante elle sourit coquinement, comme si elle n’attendait que ça. Le gars en short montre à la fille la longue bosse qui se dessine à son entre-jambe, laissant deviner un long et gros sexe… Je tournais fébrilement la page. La fille est penchée, tâtant avec sa main la bosse du short, l’air très étonnée des dimensions de l’engin ! Sur la photo suivante ils emmènent la fille dans les bois, puis elle assise sur une souche, un gars à sa gauche l’autre à sa droite, tâtant les entrejambes des deux gars, ensuite elle a les deux bites dans sa main…

Je n’avais jamais vu d’autre pénis que le mien. Il faut dire que ma vie ne m’a pas laissé le temps pour penser à la sexualité et aux filles. Je ne connais que la masturbation. Et là, je découvrais la pornographie… je tournais fébrilement la page… la fille a un des pénis dans sa bouche, sa main toujours sur le second… et sur la photo suivante, je n’y crois pas ! Elle a les jambes bien écartées, et sa culotte rose et sa jupe sont déformée par une jolie bosse… elle aussi a un pénis ? Sur la photo suivante, elle est à genoux sur la souche, toujours suçant un des deux types, tandis que l’autre a descendu sa petite culotte rose, dévoilant son sexe bandé… il est bien plus petit que les deux gros calibres… Sur la photo suivante, le gars la tient par la tête, sa bite entièrement dans la bouche de la « fille », tandis que l’autre a relevé sa jupe, et presse son membre tendu entre ses fesses… sur la photo suivante, il est dedans, son sexe entièrement dans le cul de la fille, son ventre contre ses fesses, tandis qu’elle a un regard en extase, tenant dans sa main l’autre bite, mouillée de sa salive… ensuite, on comprend qu’elle se fait prendre par derrière tandis qu’elle recommence à sucer le premier gars. Sur la photo suivante, ils changent de place, la bite mouillée de salive entre les fesses de la fille, tandis que l’autre lui présente à la bouche celle qui ramonait son cul juste avant… et ils recommencent… sur les dernières photos, elle est agenouillée sur le sol, les deux bites au-dessus de son visage, puis sur la dernière, elle a du sperme plein le visage, qui coule sur ses joues, sur son cou, tandis qu’elle sourit béatement…

Dans la cabine du capitaine

Je rejetais le magazine au sol… je ne savais pas que ça existait ! Des filles avec des pénis ! Ou un garçon très efféminé habillé en fille ? En tout cas, je bande comme un fou, mon caleçon tendu par mon sexe bandé au maximum… pourquoi cela me fait-il tant d’effets ? Et les autres magazines, sont-ils du même acabit ?

Je pris le suivant. Sur la première photo, une très jolie brune est assise sur un tabouret de bar. Elle porte une mini-jupe en cuir noir, des bottes en cuir noir avec des supers talons aiguilles, des bas résilles, une veste en cuir noir ouverte… par-dessous elle n’a qu’une sorte de soutient gorge, enfin, une série de fins lacets de cuir rouges qui entourent ses tout petit seins, très petits mais avec des tétons très pointés. Un string en cuir rouge se remarque, tranchant avec le noir de sa jupe. Sur la photo suivante on devine un gars qui arrive derrière la fille, on ne voit qu’un pantalon gris, très classe, des chaussures noires, cirées, brillante. Puis on voit sa main, qui déplace la corde du string, dévoilant l’anus de la fille, qu’on voit en grand plan sur la photo suivante. Puis on voit le sexe bandé du gars, aux belles proportions, sorti par sa braguette ouverte… la fille est toujours sur le tabouret, mais s’est un peu reculée, le gars place son sexe entre ses fesses… puis en elle… Et cette fille a un pénis aussi ! Il dépasse de l’avant du string, et elle le caresse tandis que le gars va et vient très doucement en elle. Elle a aussi l’air d’aimer ça, on le voit sur son visage… quelques photos plus loin, le gars sort son sexe de son cul, et sur la dernière photo, le sperme coule de son anus un peu ouvert sur le cuir brun du tabouret…

Je sentis battre mon sexe dans mon slip, il était prêt à exploser ! Pourtant je ne l’avais même pas touché !
Soudain la porte s’ouvrit toute grande ! Le Capitaine entra, suivi des inséparables Will et Mike. Il vit tout de suite les magazines par terre, et l’état de mon caleçon…

– Tu as aimé ces petites lectures ?

Je baisse la tête, et rougit…

– Bon, assez perdu de temps. Ouvre la malle en fer, là.

Il me montre la malle en fer qui était sur le côté de la penderie. Je n’avais même pas pensé à l’ouvrir avant… Je m’en approche, elle est assez grande, tellement que je pourrais m’y cacher ! Tremblant, je l’ouvre… ils ne vont tout de même pas m’enfermer dedans ?

Mais non, elle est pleine de vêtement… je n’en crois pas mes yeux ! Il n’y a que des sous-vêtements affriolants, des vêtements de fille, tous provoquant… il n’y a que ça !

– Des souvenirs ramenés des bordels des quatre coins du monde ! Mais depuis l’année passée, nous vivons une cadence infernale sur ce bateau. Là nous sommes depuis plusieurs mois en mer et les hommes n’ont même pas le temps de rendre visite aux bordels des ports où nous nous arrêtons. On décharge, on charge, on fait les emplettes de nourriture, et on repart… Alors voilà, je n’ai pas besoin d’un mousse à chaperonner. Surtout que s’il t’arrivait un accident, j’aurai que des emmerdes. Mais les hommes ont besoin de… compagnie, de détente… Tu as… le profil, le physique pour le faire. C’est ça, ou bien c’est la flotte.

Je n’en croyais pas mes oreilles ! C’était pire que tout ! Il voulait que je fasse comme dans ces magazines ???

– Mais vous… vous êtes fous !!! Jamais, je ne… jamais !
– C’est toi qui vois petit.

Il fit un signe à Mike et Will, qui m’attrapèrent, un par les bras, l’autre par les jambes… je tentais de me débattre, mais ils étaient trop forts pour moi ! Nous retraversâmes le couloir dans l’autre sens, et nous nous retrouvâmes sur le pont… Bien vite, je me retrouvais suspendu par-dessus les flots agités de l’Atlantique.

– Non ! Nooooooon !
– Courage petit, si tu n’es pas broyé par les hélices du Bahia, et si tu ne meurs pas de froid, les plus proches côtés sont à une centaine de milles vers l’est. Bonne chance !
– Attendez ! Arrêtez… on… on peut n… négocier ?
– Non, c’est mon bateau et je suis le seul maître à bord ! Tu acceptes ma proposition… ou… plouf ! Et j’vais pas y perdre ma journée… Mike ! Will ! A la une… à la deux… à la trrrrr….

Pendant qu’il comptait, ma courte vie défilait devant mes yeux. L’instinct de survie combattait dans ma tête avec mes barrières morales. Mais lorsque je sentis que Mike et Will allaient me lâcher, presque instinctivement, inconsciemment, l’envie de vivre pris le dessus. Ma bouche parla plus vite que je ne pouvais réfléchir…

– Nooooooon ! J’a… J’accepte ! J’accepte la proposition !

Le Capitaine acquiesça et les deux marins me lâchèrent, mais sur le pont. Mes jambes tremblaient tellement que je n’arrivais pas à me lever.

– Ce qui est dit est dit. Et si tu reviens sur ta parole, tu sais ce qui t’attends. Tu sais que je ne rigole pas.

Une des marins m’aida à me relever, et nous retournâmes dans la petite cabine. J’y entrais le premier avec le Capitaine et Will, qui me soutenait. Mike nous y rejoins un peu plus tard, avec le reste de mes vêtements et mon baluchon. Ce dernier ne contenait plus que les souvenirs de ma mère, les mouchoirs et sous-vêtement de rechange.et un ou deux livres. Le Capitaine les regarda, puis les déposa sur le bureau, ainsi que les bijoux de ma mère.

– Déshabille-toi entièrement.

Je regardais, incrédule, le Capitaine, Mike et Will.

– Mais je…
– A poil ! Un marché est un marché…

Intimidé par le Capitaine qui avait haussé le ton, j’obéis. J’enlevais mes chaussettes, puis, encore tremblant, mon caleçon. Pour la première fois de ma vie consciente, d’autres que moi voyaient mon pénis, les quelques poils blonds au-dessus, mes testicules glabres… J’avais le rouge aux joues, je n’osais bouger, mes mains posées timidement devant mon sexe, qui se rapetissait tant à cause de la honte que du froid…

La Capitaine ramassa mes chaussettes et mon caleçon, le reste de mes vêtements, et les donna à Mike.

– Fous-moi tout ça à la flotte !
– Mais, ce sont mes… mes vêtements !
– Plus maintenant ! Tes vêtements sont dans cette malle ! Choisis-en et habille-toi avec, puis vient me retrouver dans ma cabine. Elle est juste en face de la tienne. Et n’y mets pas toute la soirée !

Et les hommes quittèrent la cabine, me laissant seul, nu, face à la malle…

Je restais quelques minutes sans bouger, indécis. Que faire ? J’étais certain que si je ne faisais pas ce qu’ils m’ordonnaient, je serais jeté à la mer. Personne ne savait que j’étais là, donc si je ne disparaissais personne ne pourrait les inquiéter… Il fallait que je m’accroche. Il n’y avait que quelques semaines à tenir, sitôt arrivé au Brésil, je trouverais bien un moyen pour m’enfuir…
Je m’assis sur le lit, un soupir passant mes lèvres. Je vis les magazines pornos, j’en pris un, le feuilletant rapidement. Puis un autre, enfin, un troisième. Allons, Tous ces garçons efféminés, ou ces filles avec un pénis, ils ne semblaient pas souffrir. On voyait du plaisir, de l’extase parfois même sur leurs visages. Peut-être que ce ne serait pas si difficile que ça ? Allons courage, ce n’est que pour quelques semaines !

Je me relevais et allais vers la malle. Juste un mauvais moment à passer ! Je me répétais cette phrase comme un mantra, pour me donner du courage. Je fouillais dans la malle, et il me parut vite évident qu’il n’y aurait aucun vêtement masculin, ni même des vêtements couvrant bien mon corps… il n’y avait que des choses provoquantes, là-dedans… Juste un mauvais moment à passer ! Je fouillais encore, sortant des strings, des shortys en dentelle, des bas de toutes les sortes, des jarretelles, des guêpières, des nuisettes, des robes ultra courtes et moulantes, des mini-jupes, des débardeurs très courts…, je ne savais vraiment pas quoi mettre de tout ça…

Soudain, on frappa à la porte, et j’entendis la voix du Capitaine : « Dans quinze minutes tu es dans ma cabine ou à la flotte ! »

Juste un mauvais moment à passer ! Après quelques hésitations, je sortis des vêtements qui me semblaient facile à mettre… D’abord des bas nylons noirs. Je passais mon pied dans le premier, jusqu’à ce que le talon s’ajuste à mon talon, puis le fit glisser le long de ma cheville, je passais le genou, puis le déroulait jusqu’à un peu plus haut que la mi-cuisse… l’élastique serra ma cuisse, je me mis debout, le bas ne descendait pas… j’étais étonné de sentir le contact du nylon avec ma peau, c’était… c’était étrange. Agréable aussi. Je mis le second bas, l’ajustant au pied, puis le déroulant jusqu’à mi-cuisse… Je passais ma main sur ma cuisse, caressant le nylon. Cette sensation était vraiment agréable… je sentis mon sexe doucement se durcir… Ah non, pas question d’être excité avec ça, après tout, j’étais occupé à me travestir ! Respire ! Juste un mauvais moment à passer…
Après les bas, le caleçon… enfin ce qui y ressemblait le plus ! Un shorty en dentelle noire… Je le passais sur moi, mais il était trop grand ! Il retombait, tire-bouchonnant sur mes cuisses… J’en essayais un second, puis un troisième… celui-ci fut le bon ! Une bande noire en dentelle plus foncée faisait le tour de mes hanches, descendant en dentelle plus claire jusqu’au début des cuisses, emprisonnant mon sexe et mes testicules sous la dentelle, qui passait ensuite entre les fesses pour remonter vers l’élastique en s’élargissant, la dentelle quasi transparente sur le haut des fesses… le shorty faisait un peu string, mais il était le moins indécent du lot ! De nouveau, la sensation de la dentelle sur ma peau, et surtout sur la peau de mon sexe était tellement agréable ! Je pris ensuite un soutien-gorge noir, le plus petit que je pus trouver. Il était inscrit A sur l’étiquette… je le mis, n’ayant pas de poitrine, somme toute assez facilement…

Je terminais en mettant une jupe noire, qui descendait à mi-cuisse, juste un peu en dessous de la fin des bas, et un débardeur blanc. Dans la malle, il n’y avait que deux paires de chaussures à ma taille : des escarpins noirs ou des petites bottines noires, tous les deux avec des talons qui devaient bien faire 4 à 6 cm ! J’essayais les escarpins, mais ils me faisaient trop mal aux pieds ! Je choisis finalement les bottines, plus confortable pour les orteils. Même si je me rendis vite compte que marcher avec des talons n’était pas du tout facile ! Voilà, j’étais « habillé ». Respire ! Juste un mauvais moment à passer !

Je marchais comme je pouvais jusqu’à la porte de ma cabine, l’ouvris, sortis dans le couloir, et allais frapper à la porte de la cabine en face de la mienne…

« Entrez ! »

J’ouvris la porte et entrais. Sa cabine était bien quatre fois plus grande que la mienne, et bien mieux décorée. Des tableaux et photo de bateaux au mur, un lit assez grand, avec une autre pièce sur le côté, un coin salon-salle à manger et un bureau… il était assis à table, dégustant un verre de vin blanc. Il me regarda intensément… Moi qui pensais qu’en me voyant il allait se mettre à rire et à se moquer de moi… au lieu de cela il me dévorait des yeux… pour la première fois de ma vie je sentis qu’on me regardait avec désir, ce qui provoqua des sentiments antagonistes en moi… à la fois de la honte, mais aussi de la fierté… je commençais à rougir doucement. Il sourit et se leva. Il vint vers moi. Me prenant doucement par la main, il me fit tourner sur moi-même (ce qui n’était pas si simple à cause des talons). Puis il m’emmena doucement vers la table. En avançant, je vis un grand miroir sur pied près de son lit. Et dans ce miroir, le reflet d’une jolie fille : les jambes, longues et fines, gainées de noir, la jupe qui en marchant dévoilait la lisière des bas, le ventre, plat avec un mignon petit nombril au milieu de la peau pâle, le débardeur blanc qui ne cachait rien du soutien noir, les longs cheveux blonds… seul le visage était un peu brut… c’est seulement en voyant le visage que je compris que c’était moi ! C’était moi et je me trouvais… mignonne ???

Il tira la chaise, et m’invita à m’asseoir, ce que je fis. Devant moi, une assiette bien remplie, du pain, un potage, de la salade, un verre de vin blanc… j’étais aux anges, je me rendis compte à quel point j’avais faim ! Lui alla s’asseoir en face de moi. Nous mangeâmes en tête à tête, et je bus du vin pour la première fois de ma vie. Il était doux, fruité et légèrement sucré… il me montait un peu à la tête… En mangeant, le Capitaine me posa des questions, sur mon rêve, pourquoi le Brésil, mes lectures, ma jeunesse… je tentais une ou deux questions sur lui, mais il les éluda, volonté évidente d’en dire le moins possible sur lui, tout en tentant d’en savoir le plus sur moi. C’était un homme rude, et secret, mais il ne me semblait plus aussi méchant qu’au début. Il m’expliqua la responsabilité qui était la sienne, de la vie de son équipage, du bateau et de sa cargaison. Seul maître à bord, oui, mais pour le bien de tous. Son amour de la mer, et de son bateau transparurent fortement dans ses explications. A la fin du diner, le vin me faisait un peu tourner la tête, et je ris un peu bêtement à une de ses remarques humoristiques…

Il sourit, recula un peu sa chaise, et m’invita à venir vers lui. Je me levais, hésitant, et marchais vers lui… Il ne me quittait pas des yeux… j’arrivais prés de sa chaise, debout, tandis qu’il me contemplait, toujours assis… sa main vint lentement se poser sur l’arrière de ma cuisse. Une main ferme et forte, certes, mais qui se faisait caressante. Une main d’homme, de vrai. Elle remonta lentement, jusqu’à la base de mes fesses. Je déglutis doucement. J’avais à la fois si peur… mais en même temps quelque chose au fonds de moi me poussait à accepter cette main. Pour la première fois je me sentais désiré, je me sentais aimé. Je n’avais jamais ressenti ça de ma vie.

La main remonta doucement sur ma fesses, caressante, virile… un de ses doigts longea mon sillon, le long de la dentelle du shorty… Mes jambes commencèrent doucement à trembler, je ne savais que penser, j’étais troublé, confus… Soudain, sa main passa devant, et caressa la bosse dure qui se forma sur l’avant du shorty…

« Tu bande ? Comme un fou en plus ! C’est bien, tu aimes ça… tu verras, bientôt tu sauras plus t’en passer… »

Il sourit, et caressa plus vite mon membre, par-dessus le tissu du shorty…. Son autre main me caressa les fesses, les malaxa, leur donna de petite tape, longèrent le sillon… je rougissais de plus en plus, ma respiration s’accéléra… et après quelques minutes, je sentis mon sexe battre comme un fou, puis éjaculer dans les dentelles noires du shorty… la force de l’orgasme et mes jambes tremblantes me firent tomber à genoux au sol, le cœur battant la chamade, l’avant de mon shorty mouillé par mon sperme.

Passant derrière moi, il m’aida à me relever. Je m’accoudais à la table, tandis qu’il se serra contre moi. Je sentis la bosse dans son pantalon. Il la frotta sans honte contre mes fesses… il semblait être bien fourni ! Cela me fit peur, mais l’alcool et sa masturbation me grisaient la tête… Son bassin collé lascivement contre mes fesses, il m’embrassa dans le cou, j’en frissonnais… il porta sa main devant mon visage, vers mes lèvres… il y avait un peu de mon sperme sur ses doigts… grisé, la tête me tournait, je ne savais plus bien ce que je faisais, ma langue sortie d’elle-même, et lécha la substance crémeuse blanche sur ses doigts… c’était salé, mais il n’y en avait pas beaucoup, je ne goûtais pas vraiment le goût… Il me tourna vers lui, rapprocha son visage, et ses lèvres se serrèrent contre les miennes. Mon premier baiser ! Je sentis sa langue caresser mes lèvres, cherchant à les franchir… Cela me dégrisa, la peur repris le dessus, et j’eus un léger mouvement de recul… Il se recula lui aussi, toujours souriant.

« Je comprends, c’est ta première fois, tu as peur. Retourne dans ta cabine, et repose-toi. Quand tu seras prêt, reviens avec quelque chose d’encore plus… sexy, et je ferai de toi une femme. Le plaisir sera encore plus fort que ce que tu as connu ce soir. Et tu en as envie, je le sens bien, je sens ton corps réagir. Ecoute-le ! Vainc ta peur, et reviens-moi… »

Il caressa doucement mes fesses, me redonnant des frissons partout. Je lui souris, le remerciais d’une voix tremblante, et repris lentement le chemin de ma cabine. Une fois rentré dans celle-ci, je m’assis sur le lit, me prenant la tête entre les mains… Que m’arrivait-il ? J’étais tellement confus ! Je savais qu’il avait raison ! Mon corps avait réagis à ses caresses, à ses baisers, j’avais frissonné, j’avais bandé, et lorsque j’ai senti sa bosse dure entre mes fesses… j’ai eu envie qu’il me prenne ! Un éclair de désir… Je ne savais plus ce que je voulais, ce que je désirais, j’avais un peu mal de tête…

J’enlevais les chaussures, le débardeur, le soutient et la jupe, les rejetant dans la malle. Puis j’enlevais le shorty. Il était encore mouillé de mon sperme… Je le portais à mon nez, le reniflais. L’odeur n’était pas désagréable. Pas habituelle, mais pas désagréable… Je me remis sur le lit, le shorty à la main. Je le reniflais encore, puis, timidement, léchais la partie mouillée du sous-vêtement. Le tissu avait bu quasiment tous le liquide, il n’en restait pas beaucoup, mais cela avait le même goût que sur les doigts du Capitaine. Un goût un peu salé. Je bandais à nouveau… Je repris un des magazines porno, et le feuilletait, tout en reniflant le shorty et en me masturbant lentement… finalement, à nouveau très excité, je jetais le shorty et le magazine porno au sol, et me masturbais d’une main comme un fou, l’autre caressant mon sillon, mon anus, imaginant que c’était la main du Capitaine… j’essayais doucement de m’introduire un doigt, mais à ce moment j’éjaculais, ma semence chaude se répandant sur mon ventre… je ne tardais pas à m’endormir comme cela…

L’épisode 2 se trouve ICI !

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