Chaque 20 novembre, c’est la journée mondiale du souvenir trans.
Depuis 1999, la journée du souvenir trans commémore la mémoire des personnes transgenres assassinées pour motif transphobe.
Elle rend aussi hommage à celles poussées au suicide à cause de leur non-binarité au sexe binaire.
C’est l’occasion de rappeler que la transphobie n’est pas reconnue comme discrimination ou circonstance aggravante pour les crimes par l’État.
Les commémorations prennent souvent la forme d’un rassemblement avec bougies autour de la lecture ou de l’exposition des noms des personnes trans assassinées dans l’année écoulée.
Appelée, en anglais, TDoR” (Transgender Day of Remembrance), elle est célébrée en France depuis 2002.
La journée mondiale du souvenir trans créée suite à un assassinat.
Cette journée de commémoration a été initiée par Gwendolyn Ann Smith, militante trans suite au meurtre de Rita Hester. Le 28 Novembre 1998, Rita Hester, femme trans afro-américaine était sauvagement assassinée aux Etats-Unis.
La transphobie
La transphobie est le rejet des personnes trans et de la transidentité.
La Féderation LGBT rappelle que la transphobie revêt de nombreuses formes : violences physiques, sexuelles et mentales, rejet et négation. En France, l’État continue de plonger les personnes transgenres dans l’insécurité en imposant des règles inacceptables pour le changement d’état civil.
Le corps médical, trop souvent, essaie de contrôler les corps et les vies des personnes à l’encontre des droits humains. La précarité qui en découle est concrète : papiers d’identité non conformes à l’identité de genre des personnes, difficultés à trouver travail et logement, exclusion sociale.
Les personnes transgenres s’en trouvent encore davantage exposées aux violences. Il est urgent que ces pratiques cessent car pendant ce temps, la transphobie tue.
La journée mondiale du souvenir trans sur le web :
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Le site de la Fédération des Associations &Centres Lesbiens, Gays, Bi, Transgenres et Intersexes en France
