Frissons de meuf et robe en PLS

Le chapitre précédent est là 

Coucou les filles, c’est encore moi, Mélanie. Bon, d’accord, c’est toujours Guillaume là-dessous, mais avec mon chemisier bien ajusté et mes bas couture, je crois qu’on peut me considérer comme Mélanie !

Alors, après ce baiser qui m’a fait fondre comme une glace sur le tableau de bord d’une voiture garée au soleil en été dans le sud de la France, j’avoue, c’était un peu long comme métaphore ! Bref, après ce bisou, Benjamin me regarde avec ses yeux qui brillent. Moi, je suis là, toute tremblante, à me demander si je suis encore sur Terre ou si je viens de décoller pour la planète Bisounours à dos de licorne !

Il repose sa coupe de champagne et me prend la main, tout doucement, comme si j’étais une petite chose fragile. Et là, je sens mon cœur qui fait des loopings dans ma poitrine. Mélanie est aux anges, mais Guillaume, lui, reste en coulisses, il observe et je l’entends dire : « On n’est pas si mal que ça, jolie, je crois même qu’on a des papillons dans le bas-ventre. »

On reste un moment sur le canapé, à papoter de tout et de rien, mais surtout à se regarder comme deux ados qui viennent de découvrir l’amour. Euh, zut, flûte et petite pute, Mélanie, tu viens de parler d’amour ! Non mais, Guillaume, j’ai dit ça comme ça, enfin, je crois. Donc, il me raconte qu’il est cuisinier dans un resto pas loin, et moi, je lui parle de mes aventures en jupette, sans trop rentrer dans les détails de mon tiroir secret, vous voyez le genre !

Et puis, il se lève pour aller checker les truites dans le four. Moi, je le suis du regard, hypnotisée par sa façon de bouger, et je me dis que ce mec-là, il sait y faire, pas seulement avec une poêle. Pendant qu’il s’active, je me surprends à rêvasser à ce qui pourrait arriver après le dîner. Un autre baiser ? Plus ? Oh là là, Mélanie, calme-toi, ma fille, tu vas déformer ta robe !

Le repas est servi, et je dois dire qu’il a mis le paquet : truites parfaitement cuites, petite sauce citronnée, légumes sautés… Je me régale, et entre deux bouchées, je glousse bêtement à ses blagues. Guillaume, lui, doit lever les yeux au ciel quelque part dans ma tête et se dire que je suis une niaise, mais tant pis, Mélanie est en mode princesse ce soir.

Après le dîner, il propose qu’on mette un peu de musique. Il choisit une playlist douce, et là, les filles, il m’invite à danser ! Ouais, je sais pas si c’est la grande classe, mais c’est comme ça que je l’imagine ! Clin d’œil revanchard à celles qui s’étaient dit dans le premier épisode : « Elle aurait dû le sucer, le mec avec le T-shirt sauce bolo façon Bidochon, ça lui aurait fait une première expérience. » Moi, avec mes talons et ma jupe pas trop courte, je me sens comme Cendrillon au bal. Il me prend dans ses bras, et on se balance doucement. Je sens son souffle dans mon cou, et je vous jure, j’ai des frissons jusqu’aux orteils.

Bon, je ne vais pas mentir, à un moment, je me prends les pieds dans le tapis – merci les talons – et je manque de m’étaler avec toute la grâce d’une licorne bourrée, mais il me rattrape en riant, et moi, je deviens rouge comme le nœud de mon string. Mais il me dit que je suis adorable, et ça me fait tout oublier.

La soirée avance, et on finit par retourner sur le canapé. Là, il me demande si je suis à l’aise, si je veux qu’il reste encore un peu. Dans ma tête, c’est le feu d’artifice : oui, oui, oui ! Mais Mélanie, elle, fait la fille un peu sage et lui dit : « Seulement si tu veux, hein… » Tu parles d’une coquine qui joue les timides ! J’entends Guillaume qui me dit : « Tu as l’air de bien t’amuser, et c’est un type bien, je te laisse les commandes et je vais fermer les yeux ! »

Il sourit, et là, il se penche encore vers moi. Deuxième baiser, les copines ! Et celui-là, il est encore plus intense que le premier. Je sens ses mains qui glissent dans mon dos, et moi, je m’accroche à lui comme si j’avais peur qu’il disparaisse. C’est doux, c’est chaud, c’est tout ce que j’avais imaginé dans mes rêves de sissy.

Mais voilà, l’heure tourne, et Benjamin me dit qu’il ne veut pas me presser, qu’on a tout le temps. Il me propose de se revoir bientôt, peut-être pour un vrai resto cette fois. Moi, je hoche la tête, incapable de dire autre chose que « oui » tellement je suis sur un nuage.

Il finit par partir, après un dernier petit bisou sur le pas de la porte. Et moi, je reste là, seule dans mon appart, avec un sourire idiot collé au visage. Guillaume revient doucement à la surface et me glisse : « Pas mal, Mélanie, pas mal du tout. » Et pour une fois, je suis d’accord avec lui.

Et là, je ferme la porte, encore toute chamboulée, le cœur qui bat la chamade. Mais à peine le verrou tourné, je sens comme un vide, une sensation de « pas fini ». Non, c’est trop bête, il peut pas partir comme ça ! Je rouvre la porte en catastrophe, prête à lui crier de rester encore un peu, et bim, il est là, juste derrière, le poing levé pour refrapper. On se fige, les yeux dans les yeux, et il bredouille : « J’allais toquer, j’ai trop envie de rester… »

Pas le temps de répondre, il me pousse contre la porte encore entrouverte, et elle claque sous mon dos. Ses lèvres écrasent les miennes, un baiser affamé, plus sauvage que les autres. On reste habillés, mais mes mains, elles, partent en exploration, timides mais curieuses. Je frôle son jean, je sens la bosse qui gonfle, et je rougis comme une pivoine. Il soupire doucement, m’encourage d’un regard brûlant.

Je descends sa braguette, juste assez pour glisser mes doigts tremblants sur son boxer. Il est dur, chaud, et moi, je suis à la fois terrifiée et excitée. Je le prends dans ma main, maladroite, et je commence à le caresser, doucement d’abord, puis plus ferme. Il respire fort, me murmure un « Continue, Mélanie, ta main est si agréable » qui me fait frissonner.

Et puis, je me lance, je m’accroupis, chancelante sur mes talons, et je pose mes lèvres sur lui, juste un petit bisou hésitant, comme si je testais un fruit défendu. C’est chaud, ça sent lui, c’est… bizarre mais tellement excitant. Je le goûte, je le suce timidement, mon cœur qui cogne à m’en faire mal. Oh non, et si je ne lui donne pas de plaisir ? Et si je le recouvre de rouge à lèvres ? Et si je bave partout ? Oui, je sais, je me pose des questions idiotes. Pendant que lui, il gémit, une main dans mes faux cheveux. Alors, c’est que je ne dois pas être si nulle.

Mais je suis trop nerveuse pour continuer plus longtemps, et la position n’est pas des plus évidentes. (Note à moi-même : tu aurais pu te mettre à genoux, petite tête !)

Je me relève et là, debout, il m’embrasse dans le cou, sur les lèvres, avec une tendresse qui me fait vaciller. Ses baisers sont chauds, humides, et je fonds, oubliant presque ma panique d’il y a deux secondes. Pendant ce temps, sa main glisse sous ma jupe, effleure ma petite chatte par-dessus mon string. Il joue doucement, masse avec ses doigts, sans pénétrer, juste assez pour me faire trembler. Oh là là, c’est dingue, c’est lui qui me touche, là, moi, Mélanie, il me fait du bien, c’est réel ! Je gémis, un petit couinement qui m’échappe, et dans ma tête, c’est l’euphorie : je suis une fille, une vraie, il me désire, je vais exploser de bonheur !

Je reprends son sexe dans ma main, plus assurée maintenant qu’il m’embrasse et me caresse. Je le branle, d’abord hésitante, puis avec plus de rythme, mes doigts glissant sur lui, sentant chaque pulsation. Il est tout dur pour moi, c’est moi qui fais ça, c’est ma première fois et je le rends fou ! C’est excitant, doux et chaud de l’avoir ainsi. Je m’amuse à varier rythme et pression, jusqu’à ce que je sente qu’il se crispe, que je vois ses yeux s’écarquiller, et que j’entende son souffle se couper. Entre mes doigts, je sens qu’il se crispe, alors j’accélère un peu en me disant : « Mélanie, tu vas faire jouir ton premier mec ! » Et là, il jouit, je sens tout, les contractions et spasmes dans ma main, un jet gicle sur ma robe, son corps qui vacille, et ses mains plus fermes contre moi. Un autre jet s’écrase encore sur le tissu, j’en ai plein la main et j’entends des gouttes lourdes qui tapent le parquet.

Oh non, ma robe toute propre, mais, en vrai, c’est trop drôle, c’est tellement réel !

Il pose son front contre le mien et on éclate de rire, gênés tous les deux, et il marmonne : « Oups, désolé, je crois que ta robe… euh, elle… elle… elle est un peu couverte de… de… de… » Oui, j’ai vu, Benjamin, elle est couverte de toi, ne t’inquiète pas, elle fera un tour à la machine, lui dis-je en essuyant ma main trempée dessus.

Les filles, vous imaginez comme j’étais fière et excitée !

On explose de rire à nouveau, mais il continue de me regarder, ce sourire en coin qui me fait craquer, et ses doigts sous ma jupe ne s’arrêtent pas. Il masse encore, doucement, faisant monter une chaleur dingue dans mon ventre. C’est trop bon, je vais mourir, non, je veux pas que ça s’arrête, je suis sa princesse cochonne ! Je tremble, je gémis encore, et lui, il me susurre un « T’es trop belle comme ça » qui achève de me rendre dingue.

Contre la porte, on finit par se blottir en mode câlin romantique, les joues rouges, le cœur qui galope comme une… Non, je vais arrêter avec les licornes, juste un peu ! Il me dit : « Mélanie, je crois qu’on a commencé quelque chose, en tout cas, j’en ai l’impression. » Moi, je rigole bêtement, j’acquiesce de la tête, encore essoufflée ! Un dernier long baiser, il ouvre la porte, je le regarde partir. Je file me démaquiller et me changer. Guillaume doit dormir, car même sans perruque ni maquillage, il ne refait pas surface. Ce qui est certain, c’est que Mélanie est au début de quelque chose, et je crois, les filles, que je vous raconterai tout !