Sissy, femboy, travesti, crossdresser, ladyboy, trans, ça en fait des mots !
Allez, ma petite garce, on va faire un peu le tri dans tous ces termes, qu’on peut croiser sur le net, qui concernent les différents courants de féminisation.
Le monde de la féminisation est un vrai bordel de termes, alors je vais t’expliquer quelques nuances pour certains de ces mots !
On va décortiquer et faire des distinctions avec les fantasmes, les questions d’identité et les looks.
Peut-être aussi que cela t’aidera à savoir si tu es « une faible poule mouillée » qui aime la cage ou juste une femboy sexy qui aime les jupes ou si ta quête de féminité est liée à un besoin identitaire plus profond.
Je vais tenter d’être clair, efficace, et un peu salace, comme d’hab, quoi.
Sissy vs femboy : Le kink de la soumission contre le style androgyne
Fantasmes de soumission ou look entre fille et garçon, c’est souvent un axe important de différenciation ! Tu vas comprendre pourquoi une sissy ne se comporte pas comme un femboy, même si les deux portent de jolies petites culottes (et un rosebud de petite pute, oups) !
La sissy : Le fantasme de la soumission et de la féminisation forcée
La sissy s’inscrit très fortement dans le domaine du fétichisme sexuel et du BDSM. L’excitation ne vient pas d’une féminité libre, mais de l’humiliation érotique liée à une transformation forcée, parfois caricaturale.
La phrase « tu as échoué en tant qu’homme, il est temps de retirer toute ta virilité, enfile cette cage et cette culotte » est très descriptive du contexte. (Tu peux l’avouer, tu as perlé du bout du clitty en la lisant, n’est-ce pas ? )
Ce qui motive une sissy est une quête de soumission, de perte de contrôle et d’échappement aux attentes viriles traditionnelles. Le plaisir naît de l’émasculation : se sentir faible, dégradé, transformé en objet sexuel passif. Le terme « sissy » vient de l’anglais et désigne historiquement un garçon efféminé, peureux ou « poule mouillée », ce qui renforce l’idée d’une masculinité « ratée ».
L’esthétique de la sissy est souvent volontairement exagérée et sexualisée. Lingerie rose, robes de soubrette, maquillage façon petite pute, accessoires comme des cages de chasteté et des plugs avec un brillant comme un bijou, tout est conçu pour accentuer l’aspect de soumission, servir l’humiliation et le rabaissement du statut d’homme viril en garçon faible et féminisé.
Il y’a des pes p’tits trucs spécifiques à la sissy, comme Le conditionnement mental via le « sissy hypno » et les « sissy captions », la chasteté, pour que le pénis, appelé clitoris, clitty, reste mou et inutilisable, l’adoption d’un état d’esprit idiote, stupide et constamment horny (excitée).You’re à dumb bitch, sissy !
Dans le jeu de rôle et la baise, une sissy est typiquement passive, sa place est à genoux ou cambrée, soumise à un(e) dominant(e), et le contrôle de son plaisir lui est retiré.
La femboy : Esthétisme et non-conformiste
La femboy incarne une féminité douce, esthétique et, par certains aspects, quotidienne, sans connotation obligatoire d’humiliation ou de soumission. C’est un peu l’opposé de la sissy.
Ce qui motive la femboy, c’est plus une conviction personnelle. Elle affirme une sorte de rejet des codes masculins rigides, non pas par manque de virilité mais par envie d’être plus mignon (« cute ») et androgyne. C’est un style de vie, très populaire chez la génération Z, qui n’a pas besoin d’être sexualisé pour exister.
L’esthétisme est très travaillé, les femboys kiffent « les outfit » de ouf ! Très coordonné et souvent, flashy, kawaii ou inspiré des animés (jupes courtes, chaussettes hautes souvent rayées, crop tops, maquillage naturel). L’ambiguïté entre fille et garçon est valorisée. D’ailleurs, on peut dire le ou la femboy, même le genre du mot est ambiguë, perso je dis « la » !
Pour le côté cul, contrairement à la sissy, une femboy n’est pas forcément passive sexuellement. Elle n’est pas juste bonne à se faire péter le cul et gaver la bouche à la bite !
Elle peut être actif, switch ou simplement apprécier l’esthétique sans dynamique de pouvoir dans ses relations. Il est même fréquent que des femboys soient bi ou intéressées seulement par les femmes, l’esthétisme ne présage pas de leur orientation sexuelle.
Peu soumise, plutôt indépendante, son corps masculin n’est pas honteux ; sa queue toute dure dans une jolie lingerie est souvent exposée fièrement. Il interagit souvent avec d’autres femboys et valorise son autonomie.
Au-delà des sissies et femboys : Crossdresser et Identité Trans
Ces deux catégories dépassent le simple jeu sexuel de la sissy ou le style femboy. On parle ici d’évasion ou d’identité.
Le crossdresser, l’importance du « passing »
Le crossdresser (CD) aime mettre des tenues du sexe opposé de façon temporaire et occasionnel, souvent pour le plaisir sensoriel ou émotionnel. Avant, on employait le terme « travesti » mais il est devenu désuet, presque péjoratif ! Le crossdresser cherche généralement le réalisme et le « passing » (être perçu comme une femme convaincante), à se sentir femme. Il ne va pas chercher le look androgyne du femboy, le look petite pute de la sissy, il tente d’être une femme « classique » comme on en croise tous les jours.
Sa motivation est davantage une évasion, le confort (ou fétichisime) dans les tenues féminines ou l’exploration d’une facette de soi, sans que cela devienne permanent. Beaucoup vivent cela comme un hobby discret.
La (femme) trans, non plus un rôle, mais une identité
C’est la différence la plus importante. La femme Trans, ce n’est JAMAIS un jeu. Sa féminité est sa réalité, son identité.
Sa motivation vient du besoin d’aligner corps, apparence et rôle social avec l’identité de genre féminine, souvent pour soulager la dysphorie de genre, une souffrance liée au décalage entre corps et esprit.
Le moteur est existentiel, pas sexuel et encore moins simplement esthétique.
Pour certaines cela a commencé par des explorations en tant que crossdresser ou de sissy, puis finalement, la satisfaction recherchée était plus profonde. Une fois la transition entamée, l’aspect fétichiste peut disparaître ou persister séparément, mais la féminité devient simplement normale et authentique.
Une trans peut être une sissy, par fétichisme et fantasme, mais elle restera une femme et non pas un « homme à la virilité ratée ».
En vrai, tout n’est pas non plus si cloisonné
Ma jolie, même si on a bien séparé les cases pour que ce soit clair, la réalité est plus floue et sexy dans ses mélanges. Les frontières ne sont pas toujours nettes :
– Une femboy peut kiffer une dose de soumission et se montrer en cage de chasteté sans être une sissy pure et dure.
– Un crossdresser peut glisser vers un style kawaii même au quotidien, ou réaliser que c’était le début d’un besoin de transition.
Et oui, certaines sissies évoluent vers l’esthétisme et la mentalité femboy, ou vice versa ! On passe souvent par plusieurs étiquettes avant de trouver son kink ou son style mais en réalité rien n’est figé !
Ces termes sont surtout associés à des clichés porn ou sur les réseaux, à des tenues. Ce sont de grandes généralités et non pas des boîtes hermétiques.
Petite mise en garde pour les sissies
Ma petite pute, le kink sissy peut être trash. Jouer à la bimbo écervelée et soumise, c’est hyper excitant chez soi, sur le web ou lors d’un plan cul, mais n’oublie jamais que c’est un fantasme, un jeu de rôle, et pas une façon d’être une femme. Souvent après l’orgasme, la sissy regrette, veut jeter ses affaires, car lorsque la libido tombe, elle ne perçoit plus que le coté humiliant de la sissifcation, mais « toute résistante est futile« , elles finissent par regretter d’avoir jeté leurs affaires et recommenceront, jusqu’à finir par assumer !
Et gaffe avec les « sissy hypno », je ne crois vraiment pas que ça marche et que cela aide à « progresser », mais lorsque tu passes 4 heures devant, tu as perdu 4 heures, alors qu’en venant sur mon réseau social pour sissies, fabrikavillage.com, tu pourras flirter et te faire des copines, sissy, femboy, crossdresser et trans !
Si je veux résumer
– Le sissy utilise la féminité comme un outil pour l’humiliation et la dégradation de sa virilité (perçue comme faible), centré sur le KINK.
– La femboy célèbre la féminité douce et esthétique pour son style, sans obligation de passivité, centré sur le STYLE.
– Le crossdresser se « transforme » en femme pour une évasion ou le plaisir d’être femme entre deux moments en homme.
– La trans vit sa féminité comme une nécessité d’authenticité et de respect de son identité profonde, centré sur l’IDENTITÉ.
Alors ma mignonne, que tu te jettes sur ta cage, que tu achètes de nouvelles chaussettes rayées, ou que tu réalises que t’es une vraie nana dedans, l’important c’est d’être fière de qui tu es ou simplement de prendre du plaisir !
En réalité peu importe l’étiquette, car après tout ce ne sont que des mots génériques, et inutile de vouloir être parfaitement dans un moule car il n’y a que les tartes qu’on met dans des moules.









0 commentaires