Romance et amazone
Coucou les filles, c’est encore moi, Mélanie. Bon, d’accord, Guillaume traîne toujours dans un coin de ma tête, mais avec mon petit string tout doux sur moi et ma robe qui sèche après mes premiers exploits avec Benjamin, je crois qu’on peut considérer que je reste Mélanie, non ?
Après cette première soirée mémorable contre cette porte où je fais jouir un homme pour la première fois, je suis encore sur moi petit nuage, bercé par une brise de glamour et d’érotisme tout choupinou. Benjamin part, me laissant avec mes taches sur la robe et un sourire béat qui refuse de s’effacer. Ma première fois, les filles, ce n’est pas un plan foireux avec un mec qui m’insulte sur Skype en me disant « suce ton gode, salope », c’est lui, ses mains chaudes, sa bouche tendre et j’ai encore son odeur qui me colle à la peau comme un parfum d’un printemps qui commence ! Pardon, Je suis en train me noyer dans la guimauve à cause de mon mec !
Mais voilà, la réalité, elle est aussi sympa qu’un réveil à 6h un lundi matin. Nos agendas, c’est un cauchemar ! Lui avec ses horaires de cuistot qui finissent à pas d’heure, genre il faire cuire des steaks pendant que moi je dors et moi avec mes journées où Guillaume doit jouer les mecs sérieux au boulot, avec des réunions où je fais semblant d’écouter en rêvant à des jupettes et à des… non, rien ! On dirait deux lego qui ne veulent pas s’emboîter, sans mauvais jeu de mots, hein, quoique, ça me fait rire toute seule ! Car on est voisin mais on veut profiter des moments ensemble pas se voir entre deux portes, mais plutôt contre la porte !
Du coup, WhatsApp est notre fil d’ariane, on s’écrit tout le temps. Mon téléphone est le centre de mon attention et il vibre plus que certains de mes jouets. Chaque « bip » me fait bondir comme une ado en chaleur qui attend un texto de son Crush. Un matin dans la semaine, je reçois un « Salut ma belle, j’ai pas osé demander mais les taches sur ta robe, elles sont bien parties ? Désolé encore pour le carnage, je n’ai pas assuré sur ce coup-là, tu as ouvert la vanne sans que j’aie eu le temps de crier attention, dégâts des eaux en vue ».
Je pouffe devant mon café, renversant presque une goutte sur un vieux t-shirt moche que Guillaume porte, mais oublions cela, Mélanie est en mode glamour dans sa tête. Il pense à ma robe, ce mec est trop mignon ! Je réponds façon chipie : « Oui, mais j’ai dû enfiler ma tenue de soubrette et frotter un max, c’est plus dur à nettoyer que prévu, alors fais gaffe la prochaine fois, monsieur ! »
En vrai, je mens, c’est la machine qui fait tout le boulot sans difficulté. En mode coquine, je réponds direct : « Mais tu me dois un bisou pour compenser et même un câlin, de qualité ». Sa réponse fuse, comme s’il guette son écran : « Juste un câlin ? Je te dois bien plus que ça, genre une soirée entière. On se prévoit ça rapidement ? Chez moi cette fois, ma gazinière est enfin là, je te ferai un bon petit repas digne d’une princesse ou d’une soubrette. » Chez lui ? Oh mon Dieu, Mélanie, ça passe au niveau supérieur, là, on quitte les portes pour les lits, c’est du sérieux ! On bataille trois jours avec nos emplois du temps, entre ses services qui s’éternisent et mes réunions où je n’entends que du blabla, mes pensées rivées sur un certain jeune homme, mais on finit par caler ce samedi soir. J’ai quelques jours pour me préparer et croyez-moi, je ne compte pas faire les choses à moitié, ce n’est pas le style de la maison !
Pendant ces jours d’attente, Guillaume ne se montre pas trop, il faut dire que je le tasse au fond de mon esprit, sous une quantité de questions : « Qu’est-ce que je vais me mettre samedi, jusqu’où je me sens prête à aller ? Est-ce que je lui ai dit pour mon allergie aux cacahuètes ? » Je passe de nombreuses heures avec mes copines « pince à épiler » et « crème dépilatoire » mais aussi avec « monsieur rasoir ».
Je veux une peau nickel pour sentir ses caresses, alors hop, pas un poil qui dépasse ! Je fais du shopping et, bien sûr, comme j’hésite, j’achète trois tenues. J’achète une cage de chasteté, car j’avais jeté la mienne la dernière fois où Guillaume pensait qu’il était temps de se débarrasser de moi.
C’est important pour ma féminité car, je n’en parle pas mais disons que, comment dire… contre la porte, la virilité de Guillaume était un peu réveillée et je n’aimais pas trop ça ! Donc, pour éviter tout risque d’avoir le clitty qui pointe vers le ciel, une petite cage en métal ! Quand je la reçois, je la teste chez moi, seule, dans ma chambre. Quand je la mets, c’est bizarre : froide contre ma peau, serrée comme un corset miniature, mais tellement excitante. Ça fait fille, ça fait un peu coquine mais ça fait moi, ça dit au monde que je suis Mélanie jusqu’au bout et rien d’autre !
J’ajoute un ensemble noir en dentelle, des bas couture avec une ligne rouge qui grimpe le long de mes jambes comme une flèche vers le paradis, une jupe un peu plus courte que la dernière fois, juste assez pour qu’il bave un peu en imaginant ce qu’il y a dessous. Dans mes achats, il y a un soutif push-up car je ne vois pas l’intérêt d’en porter un sans volume et je m’imagine mal au lit avec des nénés en chaussettes de sport taille 39. Oui, je sais, ne soyez pas jalouses, j’ai de petits pieds.
Devant le miroir, je me scrute, je tourne, je pose comme un mannequin « Mélanie, t’es une bombe atomique » me dit Guillaume. Alors je décide que c’est le moment pour parler avec lui :
« Bon, mon Guillaume, mon chou, tu as conscience que Benjamin me fait craquer et que je risque peut-être de faire plus qu’une petite pipe et une branlette !
_ Oui, j’ai compris, Mélanie, samedi, c’est le soir où tu te fais péter notre cul comme une salope !!
– Rho, Guillaume, pourquoi tu es vulgaire ? C’est vrai que c’est vrai, mais tu aurais pu le dire de façon plus distinguée !
– De toute façon, ma jolie, tu en meurs d’envie et puis, on est très heureux en ce moment, je trouve ! En plus, je préfère qu’on se fasse ruiner le cucul par Benjamin plutôt que par un autre ! »
Bon, on peut en conclure que j’ai la bénédiction de Guillaume, même si j’ai plus envie de faire l’amour que de me faire ruiner le cucul ! Oh zut, j’ai dit faire l’amour, je crois que j’en pince pour le cuistot !
Mais cette attente, c’est aussi une torture. Je compte les jours, je raye mon calendrier comme une gamine avant Noël et je flippe. Et s’il annule ? Et s’il trouve une excuse bidon ? Et si je me plante avec ma cage et qu’il espère faire mumuse avec mon clitty ? Guillaume, dans sa petite voix intérieure, me glisse : « Relax, Mélanie, t’as déjà assurée contre la porte, t’es une fille super, il est mordu de nous, ce mec. »
OK, Guillaume, t’as peut-être raison, mais je stresse quand même. Alors, pour me calmer, je m’entraîne ; je mets ma tenue, j’essaie différents maquillages, je marche dans mon appart en talons, je répète des phrases sexy devant la glace « Salut, beau cuistot, t’as prévu un dessert ou je vais devoir te manger toi ? » et je rigole toute seule comme une idiote. Je m’entraîne chaque soir à porter ma cage de longues heures. C’est mon secret, ma force, mon bouclier de féminité et Benjamin va adorer, je l’espère !
Le samedi arrive enfin et je suis une pile électrique, un feu d’artifice prêt à exploser. Je passe une heure à ajuster ma perruque brune, coupée au carré, parfaite pour un look chic et à me maquiller, un smoky eyes qui fait ressortir mes yeux, un rouge à lèvres cerise qui crie « embrasse-moi » et qui me donne envie de me faire des bisous moi-même dans le miroir.
Je vérifie dix fois que ma cage est bien en place sous mon string et est invisible. « Mélanie, t’es une fille, une vraie, il ne doit rien voir d’autre ! ».
Je claque la porte de chez moi et je me retiens de courir jusqu’à la sienne. Je sonne, il ouvre : « Bonsoir, princesse, rentre ». À peine la porte fermée, je suis dans ses bras, ses lèvres contre les miennes, un long baiser fougueux pour me souhaiter la bienvenue. « Ça va te paraître bête, mais je compte les jours jusqu’à maintenant ».
Je lui fais juste un sourire avec un regard flatté car je n’ose pas lui dire que moi aussi et que j’ai même compté les heures aujourd’hui.
Chez lui, c’est un petit appart comme le mien, mais inversé. Une déco minimaliste mais cosy, avec une odeur de propre qui me change de celles qui m’ont piqué les narines chez Monsieur Bidochon et son T-shirt sauce bolo ! Il me noie de compliments, mes joues chauffent et mon corps entier frémit pour lui.
On s’installe à table ou plutôt, il m’installe, car monsieur est gentleman, il tire ma chaise et m’invite à m’asseoir. Il met de la musique d’ambiance et des bougies, c’est un dîner aux chandelles ! Allo, Mélanie, c’est un dîner aux chandelles, je crois que c’est un moment romantique, un dîner en amoureux, pour lui aussi !
Même Guillaume me dit : « Wahoo, la classe, même moi je n’ai jamais donné autant d’attention à une fille pour un repas à la maison ».
On mange et il met le paquet, encore une fois. Un poulet rôti avec une crème qui me fait saliver rien qu’à la voir, des pommes de terre sautées croustillantes qui craquent sous la dent et un vin blanc qui me monte vite à la tête, après deux verres, je glousse déjà comme une dinde.
D’ailleurs, je ne vais pas trop faire la volaille vue ce que j’ai dans mon assiette, OK, ce n’est pas ma meilleure vanne mais là, je suis toute aux anges en repensant à cette soirée pour vous la raconter. On rigole, on se frôle les mains sur la table et je sens l’ambiance qui chauffe doucement, comme un four qui préchauffe avant de faire cuire un bon gros gâteau !
Il me raconte son taf, une histoire de client qui renvoie son plat, moi des réunions ennuyeuses de Guillaume et du plaisir de redevenir Mélanie en rentrant ! Je ne lui dis pas que j’ai pensé à lui en utilisant mes jouets un soir dans mon lit, il faut garder un peu de mystère, non ? Après le dessert, une mousse au chocolat où je lèche ma cuillère en le fixant un peu trop longtemps, genre star de film coquin, il me regarde dans les yeux, pose sa main sur la mienne et lâche : « Je n’ai pas envie qu’on se quitte comme l’autre soir, reste dormir, Mélanie ».
Oh putain, dormir chez lui, dans son lit, toute une nuit, c’est un fantasme qui prend vie ! Ça fait peur, on passe du câlin flirté habillés à un truc plus hot, moins vêtu. Je hoche la tête, la gorge nouée par l’excitation et une pointe de trac : « OK, je reste », il se lève, m’attrape par la main et me guide vers sa chambre.
Et là, tout bascule dans le délicieux, le brûlant, l’idyllique.
Dans cette pièce, parfaitement rangée, une lumière tamisée donne une ambiance romantique et presque coquine, pile ce que j’aime. On s’assoit sur son lit, encore habillés et il m’embrasse, d’abord doucement, puis ça devient sauvage, urgent, comme s’il a faim de moi et j’avoue que j’ai faim de lui aussi.
Ses mains glissent sous ma jupe, découvrent mon string, puis ma cage. Il s’arrête, passe un doigt dessus avec un sourire en coin : « T’es pleine de surprises, toi, j’adore ça, ça te rend encore plus spéciale ».
Je lui demande s’il n’est pas gêné ou déçu que mon petit oiseau reste en cage. « Je préfère la fille parfaite que tu es, que ce qui représente Guillaume, le garçon quand tu n’es pas avec moi. Puis c’est sexy, un bijou comme un piercing » !
Wahoo, il kiffe, il trouve ça hot, je suis sa petite sissy toute parfaite alors ! Il me fait basculer sur le ventre, écarte mes cuisses avec une assurance qui me fait trembler ! Oh là là, il prend les commandes, je suis sa proie et j’adore ça ! Sa bouche vient me croquer le haut du dos et commence petit à petit à descendre alors que sa main joue avec l’élastique de mon string. Là, les filles, je peux vous dire que c’est ambiance tropique dans la cage, c’est chaud et humide !
Les lèvres descendent, il me croque les fesses, le souffle chaud de mon homme dans le sillon de mes fesses me fait écarquiller les yeux ! Si je pouvais afficher un emoji dans l’air à ce moment, ça aurait un smiley qui se cache les yeux, car je crois que je vais me faire manger la chatte pour la première fois ! Je gémis lorsque je sens ses baisers et surtout sa langue glisser dans le canyon entre mes fesses. Benjamin me lèche, d’abord léger comme une caresse, puis plus appuyé, plus gourmand.
Oh putain de bordel de… Pardon, c’est pas girly mais c’est si bon que je perds toute retenue ! Hum, sa langue, c’est chaud, c’est humide, je bouillonne. C’est si excitant, complice et agréable et lorsqu’il me dit : « Ma princesse, je pourrais passer la nuit entière à câliner ta petite chatte comme ça » ! Mon cœur s’emballe, ma cage me serre et je coule déjà dedans, dans une totale extase qui relie mon corps… et mon cœur.
Je me sens femme, je suis sa femme, il me dévore comme si j’étais son dessert préféré, je suis à lui, complètement à lui ! (Note pour Benjamin au cas où il lit cette histoire : entre une pipe à Guillaume par une fille ou ta langue sur ma petite étoile, sache que je préfère tirer la ficelle de mon string pour te laisser le passage.)
Il glisse un doigt dans le creux humide de mes fesses, juste un et le fait tourner autour de mon petit trou, entrant à peine, juste assez pour me rendre folle. C’est trop, je vais crier, je veux plus, je veux tout, je suis sous le charme, sous son emprise, j’ai tant envie de tout découvrir de ma sexualité avec lui, finis les sextoys, j’ai envie d’être le sien !
Je gémis, mes hanches se soulèvent toutes seules et je le supplie presque sans mots, juste avec des petits bruits qui m’échappent. Alors qu’une main me caresse la nuque, l’autre pousse un doigt en moi, je remue dessus, je recule vers lui, cherchant à le sentir plus profond en moi.
Mais une parfaite sissy, ce n’est pas une étoile de mer qui se laisse faire ! Alors je me redresse, tremblante d’envie et je veux lui donner autant. Je le pousse pour qu’il s’affale sur le lit alors que je m’assois sur ses mollets. Je descends sa braguette, moins maladroite que la première fois, Mélanie apprend bite, heu non, apprend vite !
Je prends sa queue dans ma bouche, il est si dur, si plein d’envie pour moi. Je suce, timidement au début, puis je m’applique, je le goûte, je le fais glisser dans ma bouche et je profite. C’est gros, c’est solide entre mes lèvres, je veux qu’il kiffe, je veux écouter ses réactions et apprendre à lui faire les meilleures pipes !
Il gémit, ses mains sur mes épaules, je me sens pousser des ailes, je viens de passer du stade licorne au stade Pégase, tellement je plane (avouez que vous avez pensé que la corne de la licorne, c’est ce que j’ai entre les lèvres !).
Je tente de lui retirer le jean mais en réalité, ce n’est pas si facile, heureusement qu’il m’aide et ensemble on se déshabille, il retire mon haut avec attention pour ne pas m’enlever la perruque, je suis en soutif devant lui. Je lui arrache son boxer et il fait tomber ma culotte. Mazette, mon mec a le sexe à l’air ! Mélanie met son sac à dos et, en mode « Dora l’exploratrice », repart entre ses cuisses, je regarde ses boules, sa tige, tout me plaît, je glisse ma langue partout et je le regarde d’un air malicieux, son pieu entre mes doigts et ses boules… entre mes lèvres ! C’est chaud et agréable, Benjamin a l’air de tellement aimer ça !
Mais nous avons envie de plus, alors il me saisit et je remonte contre lui et on s’embrasse. Ses mains se posent sur mes fesses et la mienne va chercher sa queue raide ! Je frotte mes fesses contre son sexe rigide. Je le sens glisser entre mes globes, sans pénétrer, pas encore, c’est trop tôt pour ça, je veux savourer chaque étape de ma nouvelle sexualité. Je me trémousse, en transe, comme une danseuse érotique. Je le chevauche, je suis une amazone sissy, il est mon étalon !
Ma petite chatte est encore humide de sa salive, alors il glisse bien, ses mains serrent mes fesses et son membre est prisonnier. Pour parler cru, je le branle avec mon cul ! « Si tu veux bien, Mélanie, on en reste là, les premières fois n’arrivent qu’une fois, savourons-les toutes une par une ».
Wahoo, il lit dans mes pensées, c’est exactement ce que j’espérais ! À ce moment, Guillaume ressurgit pour me dire : « Ouf, je ne me fais pas péter le cul ce soir, mais tant mieux, profite, Mélanie, je crois que Benjamin nous comble de plaisir et de douceur » !
Mon étalon m’attrape les hanches pour guider mes mouvements, je me sens tellement femme, les mains posées sur son torse à onduler des fesses. On se regarde, nos plaisirs sont visibles dans nos yeux. Je le sens tellement dur dans mon sillon que j’ai l’impression d’être assise sur un tire-fesses ! Je veux qu’il jouisse, je veux le sentir venir comme ça, serré entre mes fesses, je veux le sentir exploser là maintenant ! Cette fois, ce n’est pas la robe qu’il va asperger de son plaisir blanc et collant mais mon corps.
Ces mains sur mes fesses sont viriles et douces, comme sa queue nichée au milieu, j’accélère les ondulations et lui les coups de reins, je suis sur le point de mourir de plaisir ! Oh mon Dieu, Benjamin, c’est tellement bon, j’aime ton corps et à ces mots, il jouit. Un jet chaud gicle sur mon dos, sur mon cul, son orgasme dégouline et s’insinue entre mes fesses, il coule sur ma peau et je ris, essoufflée. Je suis trempée de lui, c’est cochon, c’est parfait, je suis sa toile vivante qu’il peint de son plaisir ! On s’effondre sur le lit, collants, heureux.
Aucun mot ne sort, je pose ma tête contre son torse, on est juste bien. « Toi, ma petite, tu es en train de tomber amoureuse », me dit Guillaume ! Je ne sais pas et je ne veux pas y penser car comment vivre un amour entre Guillaume, Mélanie et mon Benjamin ? Je chasse cette réflexion de mes pensées et je préfère contempler les anges qui dansent autour de moi et puis, je m’endors dans ses bras, ma cage trempée et bien en place.
Je me réveille avant lui, encore groggy mais comblée, avec un sourire qui doit ressembler à celui d’un chat qui attrape une souris. J’ai dormi avec la perruque, je dois surement ressembler à cousin machin ! Ça doit être tout de traviole, me dis-je, prise de panique ! Je me vois dans le reflet de la fenêtre et je réajuste vite fait, préférant rester au lit plutôt que de me lever pour remettre tout ça en parfait état.
Je le regarde, il est nu sur les draps, il est beau et semble si paisible, sa queue au repos posée là, magnifique, presque artistique sous les quelques rayons du soleil qui percent les volets. Je le contemple, émerveillée, c’est mon mec, ce corps, cette queue, tout ça m’appartient un peu maintenant, j’ai de la chance, non ?
Je me penche, incapable de résister et je la prends dans ma bouche pour le réveiller.
Doucement, je suce, je joue avec ma langue et il se réveille en gémissant un « Mélanie… » qui me fait vibrer jusqu’au vernis des orteils. Je m’applique, je le savoure. Le sentir bander entre les lèvres est une sensation si inexplicable, si rassurante et excitante, bien sûr. Je le laisse profiter et je prends soin de lui, puis au bout de quelques minutes, il me murmure : « Ma petite licorne, attention, je vais jouir ».
Je me retire juste à temps. Il lâche tout sur son ventre, un beau gâchis blanc qui éclabousse ses abdos.
« Bonjour, mon chéri, cette fois, encore, je n’ai pas ma robe à laver ».
J’ai envie de faire quelque chose, j’hésite et puis zut, ma cocotte, il faut oser un peu dans la vie ! Je passe ma langue sur son gland d’où perle une goutte de sa semence. Hum, intéressant et délicieusement coquin, alors je le prends en bouche encore un peu, comme pour profiter de ce goût de plaisir qu’il a. Benjamin me tire vers lui, riant encore et m’embrasse, un baiser au gout de matin, de sexe, de bonheur tout simplement.
On reste là, enlacés, à papoter de tout et rien, encore nus sous les draps. Il me demande si j’ai bien dormi, je lui dis que oui, bien que dormir avec une perruque, c’est assez original et que ma cage me réveille quelques fois dans la nuit, entre frustration et excitation.
Il rigole, passe une main sur mon ventre : « Faudra qu’on trouve une solution pour ça pour lutter contre ta frustration, ma belle, je veux te faire jouir aussi ». Une solution ? Oh oui, je veux tout avec lui, encore et encore, je veux qu’il me fasse découvrir des trucs, qu’il me fasse galoper plus vite qu’une licorne et je veux qu’il me fasse jouir chaque jour !0
Je me blottis contre son torse, son odeur me berce, je vois toutes ces gouttes blanchâtres et épaisses et je me pince les lèvres en les regardant, fière de moi ! Je me dis que Mélanie trouve son rythme, son mec, son histoire. Ce n’est pas juste un plan cul, mais un truc vrai, doux et un peu cochon, pile ce dont je rêve et que je pensais toujours inaccessible.
Mais la suite ? Les filles, bien, je dois la vivre pour l’écrire, mais je crois que ça sera bien pour bientôt, j’ai envie de tout découvrir avec lui et de me réveiller en me sentant femme avec lui plus souvent !
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